Ingénieur et formateur en hydraulique, docteur en mécanique des fluides et transferts (INPG-UJF-CNRS), maître de conférence, attentif à vous offrir des formations théoriques et pratiques en hydraulique selon vos besoins et disposant d’une solide expérience dans ce domaine : en gestion de projets de recherche en hydraulique, en enseignement et en formation à l’étranger.
Au Nom d’Allah Le Miséricordieux le Très Miséricordieux
Les logiciels des écoulements à surface libre unidirectionnels actuels sont tous basés sur le modèle traditionnel de Saint-Venant et des lois empiriques d’hydraulique classique. Les hypothèses de Saint-Venant sont :
- Canal de faible pente ;
- Pas de variations de la pente du canal ;
- Pas de variations de la section transversale, canal prismatique.
Le projet Rhéohydro aurait comme base un modèle différent de celui de Saint-Venant. Le modèle tiendrait compte des faibles et des fortes pentes, des variations de la pente et des sections, et aussi des débordements de l’eau du lit mineur dans les lits majeurs.
Le modèle devait caractériser dans un premier temps les frottements aux parois par la loi de Manning-Strickler, mais il pourra être étendu ensuite facilement pour d’autres lois de frottements, turbulentes pour l’eau ou laminaires pour certains écoulements géologiques, comme les écoulements de laves torrentielles ou volcaniques et les avalanches de neiges poudreuses.
Rhéohydro devrait résoudre le modèle sans avoir recours à aucune loi empirique. Il suffirait de rentrer la géométrie du canal et celle des structures hydrauliques, les valeurs des paramètres de la loi de comportement fluide/fluide et fluide/solide, puis de lancer le programme avec toutes sortes de conditions aux limites et pour tout débit, en régime permanent et non permanent.
Rhéohydro pourrait ainsi modéliser, avec quelques approches théoriques seulement, les cours d’eau artificiels ou naturels ainsi que beaucoup d’écoulements géologiques sur des longueurs aussi longues et dans différentes géométries, modélisant également les structures hydrauliques (ponts, buses, et les déversoirs avec ou sans vannes), les inondations ainsi que les affluents, sans être trop excessif dans l’emploi des lois empiriques
Le tout devrait être d’après un seul modèle : une équation unidirectionnelle des quantités de mouvement associée à l’équation de conservation de la masse et la loi de comportement fluide/fluide ou fluide/solide écrites sous formes globales, c’est-à-dire en fonction de la profondeur de l’eau, du débit et des paramètres topologiques, géo-morphologiques, géotechniques et géo-hydrauliques et suivant aussi le mode d’occupation végétale du sol.
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